jeudi 25 août 2011

"Kate is not exactly psychologically stable", Orcasound, 08 August 2011

A Canadian and Montreal shot film written and directed by Noel Mitrani (Sur la Trace d’Igor Rizzi) and starring Alexis Bledel formerly of television’s The Gilmore Girls.

Kate Logan (Alexis Bledel) is a young female police officer. She has just joined the police force of a small town in the western part of Canada. Being young and a woman, Kate feels she has plenty to prove. Despite the nature of her job and responsibilities it entails, Kate is not exactly psychologically stable. This instability finally lands her in a lot of hot water.

While on the job one day Kate arrests a man she feels has committed a felony. She believes him to be a rapists that the police in her small town have been looking for. That is a mistake on her part and she becomes concerned that the French insurance executive Benoit Gando (Laurent Lucas - Lemming, In My Skin), who is in Canada from France due to business, might tell her superiors about her error.

Deciding that her only way out of this mess is to seduce Benoit. She sees him later and is successful in bedding him. The two embark in an affair. This is tricky because Benoit is married.

In the midst of this dysfunctional affair, Benoit soon begins to see that his life is never going to be the same again. This is not going to be a fun little fling while away on business for him. A tragic ending is the only way you can see this resolving itself.

This was an interesting role for actress Alexis Bledel to have chosen to take on as she is usually the good girl in whatever she has previously done. The mentally unstable character of Kate certainly is a change for her. Despite having previously been part of a popular television series and some high profile films like “Sisterhood of the Travelling Pants”, Bledel seems very comfortable in this low-budget film. Her look of being a very innocent young woman lent very much to the nature of her messed up in the head character.

An interesting aspect of the story is language. Is it inevitable that when you make a Canadian film English vs. French is always going to crop up? Benoit is a French speaker who finds himself having to live for a short period in an English world. He is not able to express himself in his native tongue. His frustration is palpable. Another layer to this onion of a film.

The film, despite its smallish budget, looks great. Director Mitrani chose to shoot it in 35 mm and the result is a very crisp picture with sharp colours.

By Carey
http://www.orcasound.com/en/index.php/latest-films/10310-the-kate-logan-affair.html

dimanche 21 août 2011

4 critiques de spectateurs, cinemaclock.ca, août 2011

Un film de qualité, intéressant du début à la fin. Mitrani réussit encore à faire de l'excellent cinéma avec des budgets qui méduseraient les producteurs américains.
8/10
sylvie_beaudin@ - première critique
23.8.2011 - âge: 36-49

The Kate Logan Affair - Flyer  2010
Ce film m'a tenue en haleine du début à la fin. Le rhytme est un peu plus lent qu'un thriller américain traditionnel, mais le déroulement est plus inattendu. Je donne un 8.5.
9/10
gearcand@ - première critique
21.8.2011 - âge: 26-35

Emouvant!!! Le film est émouvant!!! L'actrice joue bien son rôle. Elle a vraiment bien jouée. Belle histoire, qui nous rappelle que la vie peut basculer dans un sens comme dans l'autre à tout moment. Le film n'a pas de lenteur. Le suspens est gardé et la fin inattendue. Surprenante même!!! C'est vraiment un bon film avec peu de moyen mais réussi. Les films comme on les aime. Bravo!!! À voir!
7/10
adan.st@ - 7 critiques
15.8.2011 - âge: 36-49 

Vraiment rien d'extraordinaire. Le film commence assez bien et décent dans la stupidité la plus totale aussitôt que les deux personnages principaux se rencontrent. C'est très dommage car Alexis Bledel est quand même bonne dans son rôle même si je ne l'aurais pas prise pour ce rôle si j'étais le directeur de casting. Malheureusement, ce film ne vaut vraiment pas la peine d'être vu, dommage car cela aurait pu être un très bon film.
2/10
dx4ever2006@ - 15 critiques
4.8.2011 - âge: 26-35

samedi 6 août 2011

"Thriller sombre et mystérieux", Canoë, 6 août 2011

Après avoir filmé dans son premier long métrage Sur la trace d’Igor Rizzi l’errance d’un ancien footballeur français au milieu de l’hiver québécois, le cinéaste montréalais d’origine française Noël Mitrani change de registre pour mettre en scène un thriller sombre et mystérieux campé au cœur de l’Ouest canadien.

Tourné en anglais, The Kate Logan Affair (L’affaire Kate Logan, en version française) s’organise autour de la rencontre impromptue entre une jeune policière canadienne (Alexis Bledel) et un homme d’affaires français (Laurent Lucas) de passage pour quelques jours dans une petite ville de l’Ouest canadien.

La policière confondra d’abord le Français avec un criminel recherché. Puis, pour s’excuser de sa bévue, elle l’invitera à prendre un verre le soir même. Le rendez-vous se terminera au lit, même si Monsieur est marié.

Jusqu’ici, rien de bien troublant, donc. Mais les choses se compliqueront encore plus le lendemain, lors d’un second rendez-vous qui se terminera plus tôt et qui plongera les deux amants dans une cavale rocambolesque.

«Au départ, j’avais très envie de raconter l’histoire d’une jeune policière et surtout de raconter l’histoire d’une jeune policière immature, explique Noël Mitrani en entrevue.

«Parce que je trouve que c’est quelque chose qui me manque au cinéma. Je trouve qu’on a toujours affaire à des personnages qui sont, soit adolescents et qui sont donc dans l’immaturité et l’illogique de l’adolescence, soit adultes et responsables. Mais il y a une toute petite période de la vie qui peut durer quelques mois seulement où on a fini d’être un adolescent, et on est en train de commencer à aller vers l’âge adulte. Pour moi, personnellement, ç’a été une période très forte. C’est comme quelque chose qui se passe dans notre tête.

Et comme une policière est par définition une personne qui a une grosse responsabilité, je trouvais ça intéressant de mettre en scène une jeune policière immature pour créer un conflit entre sa fonction et ce qu’elle est en tant que personne.»

Actrice hollywoodienne

Pour incarner les deux personnages centraux de son histoire, Noël Mitrani a fait appel à son ami et bon complice Laurent Lucas (qui avait aussi joué le rôle principal de Sur la trace d’Igor Rizzi) et à l’actrice hollywoodienne Alexis Bledel, connue pour ses rôles dans les films The Good Guy et The Conspirator et surtout dans la série télé Gilmore Girls.

«J’ai eu un coup de foudre pour cette actrice et, heureusement, elle a eu un coup de foudre pour le scénario, souligne le cinéaste.

«C’est bête à dire, mais c’est cela. Mais il fallait qu’elle ait un coup de foudre sinon le film n’aurait pas pu se faire. On a envoyé le scénario à Hollywood, on avait un agent là-bas. On nous a proposé des actrices que je n’ai pas aimées. Mais quand je l’ai vue, elle, j’ai dit: wow, c’est elle. Elle est très belle, elle a un regard incroyable, et en même temps, elle peut avoir l’air sage.»

«Ce que j’ai aimé chez elle, c’est sa faculté à tenir le personnage de bout en bout et à donner sans cesse l’impression qu’elle est sur la corde raide. Elle a fait un travail extraordinaire.»

Par Maxime Demers
http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/08/04/18511346-jdm.html

vendredi 5 août 2011

"The Kate Logan Affair: solide travail d’acteurs", La Presse, 5 août 2011

Le policier, nous a dit un jour un réalisateur bien connu, est le personnage idéal pour alimenter des histoires tant au cinéma qu’à la télévision ou dans un roman. Pour la simple et excellente raison que le policier marche constamment sur la ligne entre le bien et le mal, la justice et la criminalité. Bref, entre le droit chemin et l’abîme.

The Kate Logan Affair, petit film sans prétention, correspond exactement à cette définition. On y suit l’histoire de Kate Logan (Alexis Bledel), jeune policière canadienne en tout début de carrière qui arrête par erreur Benoît Gando (Laurent Lucas), cadre français d’une importante compagnie d’assurances en congrès au Canada.

Pour s’excuser de sa méprise, Kate invite Benoît à prendre une bière. Ce qui entraîne le couple dans une aventure d’un soir, un passage hautement prévisible. Comme le fait que cette aventure sente le souffre et va mal tourner.


Oui, mais quand et comment ? C’est en répondant à cette question que le réalisateur et scénariste Noël Mitrani nous entraîne dans un dédale de rebondissements qui nous tiennent en haleine. Le tout, pimenté de quelques détours quasi burlesques, étonnantes ruptures de ton qui s’insèrent dans le film sans pour autant en casser le rythme.

Mitrani a su maîtriser les ressorts de son scénario. Et ce, même si on sent tout au long de la projection que son film a été réalisé avec un budget bien modeste. Et même si on est agacé par un certain relâchement avant le dénouement. Ainsi, comment se fait-il qu’un témoin-clé qui a entendu un son suspect n’ait pas noté les autres sons, tout aussi révélateurs ? Et que les enquêteurs de la police n’aient pas été perplexe face aux réponses évasives de leur collègue. Hum... Ici, on y croit un peu moins.

La solide performance des trois acteurs principaux vient toutefois compenser ces faiblesses. Tant Alexis Bledel que Laurent Lucas et Noémie Godin-Vigneault sont très justes dans la peau de leurs personnages. La jeune actrice américaine au regard si distinctif joue parfaitement sur les registres de la manipulation et de la peur.

En entrevue, Noël Mitrani disait avoir gardé une main très serrée sur le scénario afin de proposer un film court qui maintient le spectateur dans l’action. Son thriller psychologique passe en effet très vite.

Par André Duschene

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/critiques/critique-cinema/15270-ithe-kate-logan-affairi-solide-travail-dacteurs.html?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_accueil_ECRAN1POS1

"Rookie Gone Rogue: The Kate Logan Affair", Montreal Mirror, August 4, 2011

The criminal cop and the stranger in town are but two of many conventions in the second feature from writer/ director Noël Mitrani (Sur la trace d’Igor Rizzi). Frenchman Benoît (Laurent Lucas) is in Canada for a conference. He checks into a Bates-style motel because it makes him feel like he’s “in an American movie.” His dream comes to life, as he’s soon sucked into a Hollywood-style thriller.

Rookie policewoman Kate Logan (Alexis Bledel) mistakes him for a rapist and arrests him; he’s let go once she realizes her mistake. But she spots him later and invites him for a drink. Next thing you know, they’re in bed together. When some flirtatious gunplay results in an accidental discharge (none of that was euphemistic), Kate’s hinted-at psychosis goes into full swing: under her lead, they steal a car and take off from the authorities.

The Rockies make a gorgeous backdrop, and Kate Logan features solid performances. Lucas makes the jump from someone who’s never committed a crime or cheated on his wife to adulterous fugitive—whom we continue to root for—seem natural. Bledel deftly straddles Gilmore Girl and Sin City prostitute here as a crush-addled young woman (Kate says “jerk” and “cool” a lot) with dad­dy issues and a dark side. However, Noémie Godin-Vigneau’s minor role as Benoît’s wife is the most powerfully played character.

Mitrani wrote the film in French, then rewrote it in English. Too bad it seems…translated. The often heavy-handed and predictable script is the weakest link in an otherwise well-put-together genre flick.

By CRYSTAL CHAN
http://www.montrealmirror.com/wp/2011/08/04/weekly-round-up-27/

"Erreur sur la personne", Voir, 4 août 2011

Même s'il reprend les grandes formes du film noir classique et qu'il se dévoile comme un suspense plutôt traditionnel, ce second long métrage de Noël Mitrani (Sur la trace d'Igor Rizzi) s'égare douloureusement de son chemin à mesure que s'accumulent les glissements narratifs et les autres entorses à la logique sur lesquels sa structure repose tristement. Difficile d'en rejeter la faute sur Laurent Lucas (La capture) et Alexis Bledel (Sin City), respectivement le mari fautif et la femme fatale, tellement les décisions farfelues de leurs personnages rendent impossible toute performance minimalement sérieuse et inspirée. Souhaitons l'erreur de parcours, cela, même si la réalisation maniérée et dénuée de tout parti pris esthétique de Mitrani nous chuchote le contraire. Une immense déception.

Par Guillaume Fournier
http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=7&article=77969

"Soyons sérieux...", cinoche.com, 3 août 2011

The Kate Logan Affair est un film ridicule qui atteint des sommets d'imbécilité qui dépassent véritablement l'entendement. Une fois le choc passé, on est encore plus abasourdi; mais que s'est-il passé pour que Noël Mitrani, réalisateur de Sur la trace d'Igor Rizzi, s'intéresse à une histoire aussi ridicule? The Kate Logan Affair raconte les mésaventures d'une policière recrue qui rencontre un jour un vendeur d'assurances en ville pour une conférence et qui, poussée par ses pulsions sexuelles, décide de lui montrer son pistolet, ce qui mène à un accident, puis à une cavale, puis à... Soyons sérieux une minute et remettons un peu d'ordre dans tout ça.

Il faut une panoplie de coïncidences toutes plus forcées les unes que les autres et des personnages profondément débiles pour que l'élément déclencheur du film se mette en place; Benoît dort dans un motel (loin de ses collègues, donc), parce qu'il en a marre du luxe et qu'il veut « se sentir comme dans un film américain »; après une arrestation aléatoire et complètement irresponsable par la policière la plus idiote et irresponsable de l'histoire du cinéma (pratique aussi qu'elle travaille en solo même si c'est une recrue : pas de partenaire, pas de témoin), elle décide d'emmener son arme de service avec elle dans la chambre de motel de son amant marié parce que... le casier de sécurité où elle doit le ranger ne s'ouvre pas; ok, d'accord, c'est poussé un peu mais... est-ce qu'elle n'aurait pas pu retirer le chargeur? Surtout avant de jouer avec?

À partir de là, les événements s'enchaînent et s'avèrent tous plus absurdes les uns que les autres : des policiers incompétents et cabotins au possible, un réceptionniste de motel qui fait une vilaine chute, le fameux truc de faire démarrer une voiture en touchant des fils, le chantage... Les personnages ne cessent de répéter que c'est complètement illogique de fuir la police... et ils ont bien raison. Comment voulez-vous que votre femme apprenne que vous l'avez trompée en lisant un rapport de police dans une petite ville à 10 000 km? Et puis, est-ce vraiment mieux qu'elle apprenne que vous êtes soupçonné d'enlèvement? Il suffit d'un minimum de logique et d'une ou deux secondes de réflexion pour s'éviter un bon lot d'ennuis.

Et de l'ennui, on en retrouve aussi dans la réalisation impersonnelle du film, dans ses dialogues mous et convenus et dans son illustration simpliste de la psychologie de ses personnages (Kate Logan peut mentir, voyez-vous, parce que son père n'est pas mort, il est couché sur le divan). Voilà un film où on peut apprendre que « les voyages d'affaires causent parfois des comportements irrationnels » et dont la morale semble être que tromper sa femme, c'est mal. Et le dernier plan du film, absurde lui aussi, laisse à penser que la crise de la quarantaine, ça pourrait bien vous tuer, même si, selon les calculs, vous devriez vivre jusqu'à 82 ans. Ah, la vie c'est comme ça!

Sans toutes ces coïncidences et ces illogismes, The Kate Logan Affair n'aurait pas existé, parce que son récit n'aurait tout simplement pas eu lieu. Il est donc absolument impossible d'y voir autre chose qu'une suite d'erreurs grossières, peut-être dues à des coupures de budget ou à des scènes supprimées au scénario. Des personnages moindrement intelligents auraient évité cette situation burlesque qui s'empire d'une minute à l'autre. Et si The Kate Logan Affair n'existait pas... on ne s'en porterait que mieux.

Par Karl Filion
http://www.cinoche.com/films/l-affaire-kate-logan/critiques/soyons-serieux.html