vendredi 22 décembre 2017

The Kate Logan Affair : une «Gilmore Girl» chez Noël Mitrani

Avec son dernier film, The Kate Logan Affair, Noël Mitrani a réalisé son rêve américain : celui de travailler avec une actrice originaire du pays de l’Oncle Sam. 

Le réalisateur Noël Mitrani avec l'actrice américaine Alexis Bledel
Pour son deuxième long métrage, Noël Mitrani réunit l'Américaine Alexis Bledel et le Français Laurent Lucas. The Kate Logan Affair, en tournage actuellement, est un drame qui naît de la rencontre inopinée d'une jeune policière et d'un voyageur.

«C'est un scénario que j'ai écrit très rapidement, sur le sentiment d'isolement et d'impuissance qui peut naître quand on est loin de chez soi, que l'on perd ses repères», explique Noël Mitrani, rencontré sur le plateau de The Kate Logan Affair, à Chambly.

Né au Canada de parents français, Noël Mitrani a d'abord vécu à Paris avant de s'installer à Montréal, où il vit depuis 10 ans. C'est à Montréal qu'il avait tourné son premier long métrage, Sur la trace d'Igor Rizzi, un film financé de sa poche qui avait, en 2006, remporté le prix du meilleur premier long métrage canadien à Toronto.

Comme son nom l'indique, The Kate Logan Affair est un film tourné en anglais, dont l'action se situe dans un milieu totalement anglophone. «Je trouve la langue anglaise très adaptée au cinéma. On arrive à débarrasser les dialogues de tout ce qu'il peut il y avoir de pesant. Ce sont des dialogues informatifs», estime Mitrani.

Laurent Lucas interprète un Français entouré d'Anglais. «Benoît est en Amérique pour un séminaire: sa route croise celle de Kate et ça va l'amener là où il ne pensait pas», dit Laurent Lucas. Son jeu n'est pas affecté par ce changement de langue. «La pensée est finalement plus importante que les mots», dit-il.

C'est donc vers une comédienne américaine que la production s'est tournée pour le rôle de Kate Logan. Alexis Bledel, révélée par son rôle dans la série Gilmore Girls, s'est rapidement imposée. «Je voulais une comédienne avec un côté femme et un côté jeune. J'ai vu une dizaine de filles, mais dès que j'ai vu Alexis, j'ai su que ce serait elle. J'ai eu la chance qu'elle aime le projet», dit-il.
La jeune femme, croisée entre deux prises dans un restaurant de Chambly, se réjouit de se glisser dans la peau de Kate Logan. «Elle vient d'entrer dans la police, elle travaille dans une toute petite ville et elle arrête un homme qu'elle prend pour un criminel (Laurent Lucas, ndlr)», raconte Alexis Bledel.

Comment une actrice américaine peut-elle se retrouver dans une production québécoise, dotée d'un budget de 2,5 millions? Le producteur, comme l'agent d'Alexis Bledel, parlent du coup de coeur de la comédienne pour le scénario. «À partir de là, tout est possible», glisse son agent. «J'aime vraiment me glisser dans la peau de ce personnage», dit Bledel.

«J'aime beaucoup le travail de Noël: il est original, et avec son premier film, j'ai vu qu'il allait à contre-courant, car il laisse l'histoire parler sans nous surstimuler. Je trouvais ça assez courageux de sa part! Il accorde beaucoup d'importance à ses spectateurs», dit le producteur, Ian Whitehead.

Avec The Kate Logan Affair, Noël Mitrani tourne en pellicule 35 millimètres. «C'est une image super belle», promet-il. Si les conditions de tournage de son premier film ont été plus difficiles en raison de son faible budget, le réalisateur éprouve un véritable plaisir à travailler avec une équipe plus importante. «Cela me laisse le temps de faire une mise en scène plus élaborée, et d'aller plus loin», dit-il.

Par Anabelle Nicoud
La Presse
Publié le 08 octobre 2009

http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles/201207/17/01-4550465-the-kate-logan-affair-une-gilmore-girl-chez-noel-mitrani.php

Le rêve américain d'un cinéaste

Avec son dernier film, The Kate Logan Affair, Noël Mitrani a réalisé son rêve américain : celui de travailler avec une actrice originaire du pays de l’Oncle Sam.

«C’était un désir que j’avais depuis le début, un vieux fantasme, une vieille envie, confie le cinéaste qui en était, au moment de notre entretien, aux derniers jours de tournage de son deuxième film dans un immeuble désaffecté de la métropole. On a beau dire tout ce qu’on veut, les acteurs américains sont très forts. Ils ont beaucoup de technique de jeu et ils sont très précis.»

L’Américaine Alexis Ble­del, qu’on a pu voir notamment dans la série Gilmore Girls et dans les films Sisterhood of Travel­ling Pants et Sin City, est celle qui a été choisie pour camper Kate Logan, une jeune policière qui chamboulera la vie de Benoît Gando (Laurent Lucas), un Français en voyage d’affaires quel­que part en Amérique du Nord.

«On a envoyé le scénario à Hollywood, explique Noël Mitrani, qui a fait ses premiers faits d’armes cinématographiques avec le film Sur la trace d’Igor Rizzi. On avait quelqu’un qui nous représentait sur place. Il y a eu de bonnes réponses, alors on n’a pas eu de problème à trouver une actrice américaine. C’était plutôt nous qui avions le choix.»

La jeune actrice affirme avoir accepté de se joindre à ce projet québécois (tourné en langue anglaise, à Sainte-Adèle, à Monte­bello, à Chambly et à Mont­réal et doté d’un budget de 2,5 M$) parce qu’elle a été séduite par l’histoire et le personnage de Kate.

«Kate est très différente de moi, alors c’était un beau défi, confie la jeune femme de 28 ans. C’est une nouvelle policière, mais qui ne tient pas trop compte des protocoles. De plus, dans le scénario, j’ai beaucoup aimé la façon dont l’histoire s’installe et nous surprend et le fait que les personnages pourraient être des gens que vous connaissez.»
Et quels commentaires la timide brunette a-t-elle à faire sur les petits plateaux de tournage de la belle province.

«J’ai déjà fait des films indépendants, souligne celle qui tournera très prochainement dans le film The Conspirator, réalisé par nul autre que Robert Red­ford. C’est agréable par­ce que tout le monde est impliqué dans le projet et ne le fait pas comme un travail. Il y a une bonne énergie sur le plateau.» 

Retrouvailles

Si Alexis Bledel était nouvel­le dans l’univers du réalisateur Noël Mitrani (originaire de Toronto, mais ayant grandi en France), Laurent Lucas, lui, était en terrain connu. Celui qui a tenu la vedette dans le long métrage Sur la trace d’Igor Rizzi avait le goût de retravailler avec le cinéaste, et vice-versa.

«Il n’y avait pas de doute, on voulait retravailler ensemble, assure Noël Mitrani. C’est comme si, à la fin du premier film, on en voulait encore. On avait envie d’aller plus loin dans certaines directions. Sur la trace d’Igor Rizzi était un film très contemplatif et là, The Kate Affair Logan est un film plus lié à l’action avec beaucoup de dialogues.»

 Par Geneviève Vézina-Montplaisir 
 Journal Métro

 http://journalmetro.com/culture/19029/le-reve-americain-dun-cineaste/

jeudi 26 octobre 2017

Excellent polar inversé (Critique)

Ici, le drame est d'autant plus honteux et criminel que le crime est perpétré par la police. Et comme on peut s'y attendre, la honte s'étend à l'ensemble du corps policier local et fédéral, puisque l'enquête est particulièrement superficielle et on sent les préjugés comme les conflits d'intérêts qui amènent nos enquêteurs à conclure la version la plus facile pour eux. L'accord rapide et facile des gens sur cette version fait froid dans le dos. Et le cas du pauvre homme piégé par la policière et tué froidement pour sauver la réputation et la tranquillité de celle-ci jette un doute sérieux sur la fiabilité de cette police et du système judiciaire. Scénario fort, réalisation bien menée, très bon jeu des acteurs, très naturel. Le message est dur, mais le film est bon.

 Par Agua le 14/11/2013

https://www.cinemotions.com/L-Affaire-Kate-Logan-tt112464

iTunes (Customer Reviews)

https://itunes.apple.com/us/movie/the-kate-logan-affair/id506561466

Filmcan (User reviews)

http://www.fredericton.film-can.com/readreviews/British+Columbia/Prince+George/Prince+George+Theatres/The+Kate+Logan+Affair/27838/

Amazon : Customer reviews


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