Le stéréotype est simple; la jeune policière joue la gentille, l’étranger personnifie le méchant. Que se passe-t-il lorsque les rôles s’inversent? Dans ce cas-çi, ça s’intitule The Kate Logan Affair, un thriller insipide que se joue entre une affair amoureuse et une affaire policière.
L’action se déroule au cœur des rocheuses canadiennes, où la beauté de la forêt, des montagnes et des lacs s’étale à perte de vue. Le décor est splendide, tout comme le casting. Personifiée par Alexis Blendel (Rory de Gilmore Girl), la jeune policière semble avoir un faible pour un français mariée (Laurent Lucas) en voyage d’affaire au Canada. J’appuie sur le mot semble puisque le dénouement houleux du film nous laisse perplexe sur les sentiments de la belle.
Film brillant si on se fie au contenant, il déçoit lorsqu’on s’intéresse au contenu. The Kate Logan Affair tente de donner une leçon où hasard et probabilité sont impliqué, le tout s’éternise sur une chasse à l’homme invraisemblable. On accumule les clichés dont les deux majeurs sont les piliers de l’histoire : le père de famille infidèle, la jeune policière qui veut faire ses preuves.
L’histoire semble déconstruite, le développement s’éternise sans insu… C’est que le coup d’envoi des péripéties aurait pu convenir comme finale alors que la véritable synthèse laisse perplexe. Sans vouloir gâcher la fin, c’est du déjà vu du cinéma sans happy ending.
Oui, le monde n’est pas un conte de fée et puis après? Que nous reste-t-il à la sortie du cinéma?
Définitivement pas le film de l’année, même si c’est bien tourné et bien joué.
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